750 grammes
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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 15:17

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Oui, parce que le petit salé aux lentilles, c'est avant tout un sketch de Fernand Raynaud à mes yeux.

 

Et Fernand Raynaud, un artiste qui faisait rire beaucoup notre mère (Allô Tonton, pourquoi tu tousses?) et qui entrainait invariablement notre grand-mère à nous raconter des anecdotes.

 

Comme le 22 à Asnières nous emmenait immanquablement à la cour téléphonique que lui faisait notre grand-père ("parce que tu comprends, je recevais un avis téléphonique, il fallait descendre à la poste et attendre le coup de fil, ce qu'il fallait pas faire hein...") pendant la guerre.

 

Pour cette recette, il faut savoir prendre son temps

 

- 1 conserve de lentilles (800 gr)

- 3 gros oignons

- 250 gr de lard fumé tranché

- 2 saucisses de Morteau

- 3-4 clous de girofle

- sel, poivre, muscade, bouquet garni

- 3-4 dents d'ail pelées mais entières

- 2 dl de vin blanc sec

- crème fraiche

- moutarde

 

Faire revenir dans une casserole à fond épais (une petite cocotte, c'est mieux), les oignons à couvert et à feu doux.

Ajouter les lardons, les saucisses tranchées en fines rondelles, l'ail, les épices. Laisser à feu toujours très doux, une petite quinzaine de minutes.

Déglacer avec le vin.

Verser les lentilles, remuer. Oublier sur une coin de fourneau pendant deux ou trois heures.

Mettre une cuillère à soupe de crème et une de moutarde. Bien mélanger. Laisser encore un peu bouillonner et servir.

Un petit morgon avec, pour chasser les idées noires.

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 19:09

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Pour continuer avec un peu de douceur dans ce monde de brutes...

Voici un dessert-goûter savoyard, originaire de la petite bourgade de Saint-Génix-sur-Guiers, où notre grand-mère allait nous ravitailler en brioches et tartes pralinées. Après, y'en a de différentes façons, mais le saint-génix, le vrai, faut pas que ce soit sec. (phrase déposée, issue des annales familiales, et censée foutre la frousse et deux secondes de panique à tout cuisinier de nous qui se respecte quand quelqu'un dit, à table, "c'est pas un peu sec?", tatan !)

Vous reprendrez bien un peu de brioche ? ça fait l'humour rose.

 

- 300 gr de farine

- 20 gr de sucre roux

- 2 gros oeufs

- 70 gr de beurre coupé en dés

- 10 gr de sel

- 12 gr de levure

- 8 cl de lait frais

- 150 gr de pralines rouges concassées

 

Mélanger dans une jatte la farine, le sel, le sucre et les pralinettes.

Faire tiédier le lait à 40°c, sortir du feu, ajouter la levure en mélangeant avec une cuillère en bois. (non seulement si on dépasse les 50°c, on tue la fermentation mais en plus le métal, la levure elle aime pas ça. C'est qu'une grosse difficile.)

Verser doucement le lait sur la farine et mélanger à la main ou avec une fourchette en bois.

Casser les oeufs dessus et continuer à mélanger.

Enfin, ajouter le beurre et pétrir gentiement, jusqu'à obtention d'un pâte homogène qui se décolle des bords.

 

Ceci étant fait, la pâte n'ayant plus de grumeaux mais vos bras oui,déposer un torchon humide et chaud sur la jatte et laisser lever (on dit pousser pour faire savant) pendant plusieurs heures, c'est important, dans un endroit tiède, voire si vous êtes pressés, dans un four à 40°c avec un grand bol d'eau pour humidifier. ça doit prendre du volume...

 

Ensuite, tapoter la pâte, la diviser (ou pas) pour la mettre en moules (faire des patôns qu'on dit... avec l'accent dauphinois, je vous raconte pas.)

Remettre à lever plusieurs heures (oui, c'est bien de commencer la veille ou le matin, hein).

EN profiter pour faire chauffer le four à 180°c.

Allez, enfourner à 180°c four chaud donc, pendant 25 mn.

Sortir du four. Laisser tiédir quelques minutes. Démouler et poser sur une planche ou une grille.

 

DSCF4666.JPG et alors à vous les champignons roses...

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 21:37

Cette recette vient du Migros Magazine de la semaine passée : j’ai modifié les proportions et ajouté le curcuma, parce que je sais mieux que la rédaction de Migros Magazine ce qui est bon…

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100 g de beurre

20 petits beurres

3 citrons verts

4 jaunes d’œufs

1 boite de lait condensé sucré (celle de 397 g)

1 cc curcuma

 

Préchauffer le four à 160°.

Faire fondre le beurre (sans redécorer le micro-ondes et partant, la cuisine).

Mixer les petits beurres et les mélanger avec le beurre fondu (ou ce qui en reste hein).

Chemiser un moule à charnière (comme je n’en ai pas j’ai fait ça avec un moule normale et je me suis bien amusée à sortir le truc entier…), le tapisser avec le truc en biscuit qui s’effrite et qui colle (et qui te fait regretter d’avoir encore une fois tenté ce type de recette).

Cuire tout ça 15 minutes au four.

 

Râper le zeste des citrons (je déconseille de flanquer à la poubelle comme moi les zestes une fois râpés, tout ça parce qu’ils étaient sur la planche avec les déchets de citrons).

Presser les citrons.

Ensuite – et c’est là que ça se complique – mélanger les jaunes avec les zestes (et pas les blancs avec le jus, à la poubelle le blanc et pas le zeste… Vous suivez ? Ca m’apprendra à cuisiner deux trucs en même temps !). Une fois que c’est bien mélangé (en même temps ça devrait pas prendre cent ans non plus, et non, Migros Magazine, ça ne mousse pas)), ajouter le lait condensé sucré et le jus (enfin !). Ha et j’allais oublier, ajouter une cc de curcuma (on ne panique pas devant la couleur orange).

On mélange bien (nope, still no mousse).

 

Verser l’appareil sur le fond de tarte précuit et repasser au four 15-20 minutes.

 

Laisser refroidir ensuite pendant au moins 3 heures au frigo.

Décorer avec quelque lichettes de zestes (cells qui ne sont pas passées à la poubelle donc) et un soupçon de curcuma.

 

Tadaaa !

 

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 21:12

Donc Tom Jued ou soupe claire, mais en version sombre, et sans porc, ni tofu, ni vermicelles, ni chou chinois, ni céleri chinois, ni… bref, ça ne ressemble plus à rien :

 

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1 L de bouillon

50 g oreilles de Judas séchées

1 botte de céleri branche

2 oignons

4 poivres longs

Sauce soja

 

3 branches de coriandre fraiches

1 tête d’ail

200g d’agneau

 

Mixer la coriandre, l’ail et l’agneau au blender et constituer des petites boulettes de viande avec.

 

Faire chauffer le bouillon avec le céleri et l’oignon émincés fin, le poivre concassé (penser à faire des gros bouts si on ne veut pas avoir de mauvaises surprises en mangeant : le poivre long ramollit à la cuisson, il est donc très facile de le confondre avec, say, un morceau de champi… Par contre, le résultat n’est pas le même !) et les oreilles de judas. Ajouter environ 3 CS de sauce soja, et rectifier l’assaisonnement

 

Quand ça bouillonne gentiment, dropper les boulettes délicatement (histoire qu’elles ne se défassent pas).

 

Cuire le tout une vingtaine de minutes et servir chaud.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 20:37

Ouais parce qu'il s'appelle comme ça et qu'il est méga bon, entre beaufort et comté et qu'on le trouve qu'à la Migros et à pas cher en plus... Bref!

 

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200 g épinards surgelés mais pas hachés

2 branches de céleri, avec les feuilles (si si)

1 oignon

un paquet de feuille de brick

l'huile pour friture

5 gousses d’ail

Du fromage type Comté pour les non Helvètes

Garam masala

Poivre

(pas de sel, le fromage est là pour ça hein)

 

Faire revenir les épinards, l’oignon, le céleri (tous deux émincés) et l’ail pressé dans une poêle avec le poivre et le garam masala, pendant 10 minutes.

 

Couper les feuilles de briques en deux dans le sens de la longueur (oui on fait des Boreks, pas des crêpes bretonnes).

Garnir chaque feuille d’une cuillère de farce. Rabattre légèrement les grands pans dela bandes avant de rouler le Borek (histoire d’éviter que vous invités de renversent le Borek sur la layette…).

Une fois tous les machins rouler, on les fait dorer à l’huile, la brick colle sur elle-même, c’est meeeeeeeerveilleurx (comme le bois).

A égoutter sur du papier ménage (ah hélvétismes ! Peuvent pas dire Sopalin comme tout le monde) et à déguster froid ou chaud…

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 10:51

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bien évidemment lorsque je parle du duck of York, je pense à Charles Brandon. Pas celui-là, mais lui là. (*bave*) Comment dire...

Oui, je sais, il peut sembler étonnant de parler des Tudors et d'une vieille chanson des Doors dans une recette asiatique. Il faut de tout pour faire un monde, que voulez-vous.

Bref, ici tirée d'un livre de cuisine thaï en direct provenance de là-bas, voici une recette qui arrache la gueule très parfumée, riche en saveurs étonnantes et qui fait voyager du palais.

Je ne vous cache pas que j'ai modifié quelques petites choses, notamment la quantité de piment, que j'ai déjà dès le départ divisée par deux. Et au fur et à mesure que j'avançais dans la recette et que je goutais, j'ai un peu paniquée des papilles en feu saturées et affolées nerveusement (c'est là où je peux enfin caser le "éréthisme"     d'une copie d'étudiant - à la place d'hérésie... o_O) et gustativement, trop tard pour réduire la quantité de pâte de curry (mais vraiment je le ferais la prochaine fois), j'ai retiré toutes les lanières de piment sauf deux (et franchement si vous saviez ce que je regrette... j'aurais dû tout enlever. des pisseuses, nos petits palais d'occidentaux aseptisés, je vous dis.). Donc, je donne ici ma version, qui vaut ce qu'elle vaut, n'est ce pas.

 

Mais faut pas se leurrer, ce plat déchire sa race, j'en ai même congelé une partie et ça donne envie vraiment d'explorer culinairement, moi qui suis plutôt branchée vieille cuisine traditionnelle française, spécialités de l'est et méditerranéennes... (je prends tout conseil, recette, etc.) 

 

- 2 belles cuisses de canard roties et émincées (sur 1 grille posée sur 1 grand plat/léchefritte pour recueillir le gras c'est la vie  mn à 200°c)

- 2 aubergines choppées en dés

-  petites aubergines asiatiques pelées et coupées grossièrement

- 1 boite d'ananas égoutté et tranché en morceaux

- 1 dizaine de tomates coeur-de-pigeon (ou cerises, je suis pas sexiste avec les tomates non plus)

- 1 dizaine de grains de raisin (franchement moi je ferais sans)

- 1 carotte en julienne (c'était pas dans la recette mais je me suis dit que la douceur un peu sucrée de la carotte compenserait. et comme toujours, j'ai eu raison. oui j'ai de grosses chevilles)

- 1 piment chili rouge en lanières (or donc, le nombre dépend de votre degré d'inconscience tolérance) et pensez à mettre des GANTS. très sérieusement. et se laver les mains après et surtout surtout y a du vécu gémellaire, ne pas se foutre les doigts dans les yeux.

  - 3 combavas découpés en quartiers (plus facile à enlever dans l'assiette, faut aimer la texture...)

-  100 gr de pâte de curry rouge (moi, je dirais moins franchement, parce que autant tu goutes pendant que ça cuit, tu trouves ça fade, tu rajoutes précautionneusement petit à petit ; autant y'en a trop dès le départ t'es marron. Ne jamais faire confiance à un livre de cuisine. ever.)

- 250 gr de crème de coco épaisse

- 250 gr de lait de coco 

(j'ai fini par vider le reste des deux boites dedans pour sauver les meubles adoucir un peu)

- 40 gr de graines de poivre vert frais (ça s'est marrant, c'est pas fort. mais c'est bon.)

- 30 gr de basilic thaï effeuillé

- 30 ml de fish sauce

- 30 ml de soya sauce

- 40 gr de sucre (idéalement moitié sucre de palme moitié sucre roux)

 

Dans un wok, faire frémir et bouillonner la crème de coco jusqu'à ce qu'elle commence à biphaser, pendant quelques minutes (cum libro 3-5) 

Ajouter la pâte de curry, mélanger jusqu'à fusion complète. (la couleur est sensass'. y'a pas d'autre mot)

Puis, verser le lait de coco, et agiter doucement (ah ! les oxymores...) jusqu'à que le mélange reprenne l'ébullition.

 

A partir de là, ajouter, les graines de poivre, les aubergines des deux sortes, les ananas et les tomates (et les carottes). Et là, le livre ment, faut pas déconner, en 3 minutes tout ça n'a pas le temps de cuire... Donc je dis, faire au jugé (je vous épargne le feeling cette fois).

Ajouter enfin le canard, les raisins, le basilic, le piment, les sauces et les sucres. Mélanger vigoureusement sur feu vif pour tout imprégner correctement pendant 3 mn (cf plus haut)

 

Servir immédiatement parsemé de quelques feuilles de basilic, de lanières de piment pour les plus fous, de quelques gouttes de lait de coco. Avec du riz non salé, la fish sauce en contient bien assez.

 

Si jamais quelqu'un tentait cette recette (ou l'avait déjà pratiqué, on peut rêver) , je serais vraiment heureuse d'avoir des commentaires...

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 13:52

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J'étais partie pour titrer cette recette avec un jeu de mots complètement débile qui ne ferait rire que moi (à base de "où donc es tu parti? Mais OU DONC ?!" bref... la honte ne tue pas, nous avons été littérairement élevées par un monsieur M***, professeur de lettres dans le lycée T*** (j'aime beaucoup ce petit côté Flaubert avec les noms astérisés) à grand coups de contrepèteries et de jeux de mots sordides qui nous font encore rire, sous le regard consterné de ceux jaloux de n'avoir point connu cette douce époque. Oh ! youth... je sais, je ne m'en lasse pas.) ou encore de disserter sur le visuel esthétique wormien de cette photo - et donc de ce plat qui, il faut le reconnaître colle la gerbe ne semble pas très appétissant de prime abord, avec ses tortillons blanchâtres et luisants, ses... ok, ok, j'arrête. je sens qu'à chaque post de ce blog, je perds un peu plus en crédibilité, merveille...


- 2 sachets sous vide de pâtes udong (Je résiste pas. les coquilles tintent, les cloches sonnent. ding dong!) pré-cuites

- 300 gr de petites crevettes roses

- quelques feuilles de basilic thaï

- 3 oignons jaunes

- sauce : 2 cs soya sauce ; 1 cs fish sauce ; 1 cs oyster sauce

 

Défaire dans une passeroire sous le jet d'eau chaude les pâtes agglomérées.

Faire revenir les oignons à feu vif dans une poêle type wok. 

Ajouter les crevettes, bien les saisir et les faire dorer.

Verser la sauce, ciseler le basilic, bien mélanger.

Enfin, ajouter les pates bien égouttées, faire sauter quelques instants.

Servir aussitôt avec une bonne bière.

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 13:22

Pour celle et ceux qui veulent tenter le régime express Scarsdale, le bouquin vous conseille de manger du pain protéiné, genre le méga booster qui te fait accepter sans broncher de ne plus manger de gras, de sucre et de féculents, mis à part ledit pain. Du coup il a intérét à être bon le machin! Alléchée par les commentaires sur les forums type "miam, ça a un goût de pop corn grillé", je me suis lancée...

 

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Inggrédients originels (qu'on trouve pas dans le commerce donc, Scardsdale est un petit vicieux qui te laisse plantée au rayon/magasin bio avec une vendeuse qui te fait "naaaaaaaaaa, la farine de gluten? Ha mais en général les gens veulent pas de gluten, donc la farine de gluten? naaaaaan"):

 

1 1/4 tasse de farine de blé entier
1/4 tasse de farine de gluten
3/4 tasse de farine de soja
1/2 c. à café de vinaigre de cidre
1 c. à café de sucre
1/2 c. à café de sel
1 sachet de levure sèche

(peuvent pas compter en grammes ces Américans, nan, trop compliqué, la nouvelle mesure universelle c'est la tasse!)

 

Mes ingrédients à moi après deux fournées qui n'ont décidément pas le goût de pop corn grillé... Ceci dit sans farine de maïs ça va être dur hein...

Et aussi parce que j'aime bien faire de grosses quantitées (après tu congèles c'est malin):

 

800ml d'eau

800 g de farine de blé complet (la plus méga complète c'est la "150" mais la dame n'a pas su me dire ce que ça signifiait... J'te jure et ça bosse dans un magasin bio à Pont de Beau voisin en plus!!! Oui oui j'aime dénoncer)

150 g de son d'avoine (parce que je n'ai pas trouvé le machin au gluten et que j'avais ça sous la main)

200 g de germe de blé (idem pour le soja)

2 sachets de levure sèche

2 cc vinaigre

2 cc sel

4 cc sucre roux

 

Pas compliqué hein, on met la levure dans l'eau et on attend que ça fonde (contrairement à ce que dit la recette originale, la levure ça fond pas tout seul, elle te regarde en suppliant qu'on la touille, donc tu touilles, faut pas déconner, même la levure a des droits).

Ensuite, on mets le vinaigre, le sel et le sucre dans l'eau. On retouille. Là ça pue, c'est normal, mais ça se mérite le régime.

Ensuite on mets les farines (donc ici, LA farine, le son et le germe).

Et là, foin de robot, moi j'y suis allée en warrior, j'ai pétrie 20 minutes tout à la main, on brûle des calories en apprenant à aimer ce pain meeeerveilleurx qu'on va que bouffer ça dans le prochain mois, donc oui t'a intérêt à l'aimer ce truc qui pue la levure au vinaigre et qui ressemble - pour l'instant qu'à un gros amas, humide d'un côté et pailleté de l'autre (oui ça c'est l'effet son + germe).

Donc on s'acharne sur sa pâte.

 

...

 

 

On continue, j'en vois qui fatigue dans un coin!

 

...

 

Et une fois qu'on à un truc qui ressemble à de la pâte à pain : lisse, pas mouillé mais pas effritable non plus, on prépare un moule à cake (ou deux vu la quantité) ou comme moi, des mini moules et des pâtons, car c'est plus choupi comme dirait l'autre Princesse d'avoir de la diversité (et quand tu ne manges plus de gras, de féculent et de sucre, la diversité tu l'aimes)... Bref tu huiles légérement ton moule et tu mets la pâte dedans, le tout dans un endroit chaud et hop on fait lever trois heures.

 

Après, plus qu'à mettre au four : 1 heure à 160°.

 

Après si on a fait le gros morceau de pain, mieux vaut trancher et congeler, car ce pain sèche vite. Idem pour les petits pains : comme ça le matin tu le sors du congèle, hop au four slash grille-pain et on a un truc chaud et doux qui ne ressemble à rien faisant oublier comme le régime c'est pas glop folichon mais ça vaut la peine...

 

Ha et j'oubliais, pour l'instant le goût pop corn grillé est resté coincé quelque part entre la recette originale et mon démoulage de petits pains. Pour l'instant, on le cherche encore. Si vous le croisez sur une aire d'autoroute, merci de m'appeler de lui dire d'aller se faire f**tre!

 

(La semaine prochaine, je suis encore au régime, mais après promis on revient en mode le gras c'est la vie, promis)

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 20:51

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Tonight, c'est tarte (oui une chanson où y a ce mot est tarte, on tombe de suite dans le pain de viande. Recette qu'il faut que j'invente un de ces quatre d'ailleurs -quelle présomption- parce que franchement toutes celles que j'ai testée... mais bref. ça aurait pu être pire.). 

 

On a trafiqué cette recette, mes colocs et moi quand on vivait à 6 filles dans un petit appart dans le centre historique de Sienne (contrada de l'Aquila, faut pas déconner. la prochaine fois je draperais la tarte dans mon foulard de contrada. je déconne.).

 

Il pleuvait souvent, il faisait glacé, on faisait à manger à tour de rôle en rentrant de la fac, on embrassait des anglais sous les lanternes rouges faisait de grands diners avec plein d'erasmus de partout... ah ! youth... Je m'égare encore, on dirait.

 

 

- 1 pâte feuilletée

- 3-4 courgettes

- 3-4 cs de pesto (là j'en ai 1 boite à l'ail des ours, une tuerie... Les retours en Italie ont du bon, je sais...)

- scamorza affumicata (ou un fromage fumé qui dépote, mais sinon du chèvre ou de la mozzarella, c'est bien, pour les béotiens) (j'en bave, dis donc)

- 1 poignée de lardons (vraiment facultatif mais là il m'en restait 1 bout de midi je savais pas quoi en faire à part les manger honteusement en cuisinant donc je me suis raisonnée et je les ai versés dans l'appareil.)

 

Faire revenir les courgettes dans un fond d'huile d'olive pour qu'elles deviennent fondantes sans cramer ni faire de l'eau. Ajouter les lardons, si vous y tenez vraiment.

Pendant ce temps à Chinatown, foncer la pâte dans le plat à tarte, piqueter avec une fourchette, tartiner le pesto. 

Etaler la fondue de courgettes. Garnir de tranches de fromage.

Enfourner 35 mn à 170°c à chaleur tournante qui chauffe dessus-dessous hein sinon ça sera tendu.

Allez, à table. ;)

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 08:56

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Ingrédients:

200 g de farine

4 oeufs

1 sachet de levure

1 dl d'huile d'olive

1 dl de lait

1dl de vin blanc

150g de feta

1 bouquet de basilic

2 cs de pesto rosso ou l'équivalent en tomates séchées émincées

 

On mélange tout (de préférence oeufs, huile, vin blanc, lait avec farine etlevure, puis on ajoute la feta, le basilic ciselé et la tomate séchée) et hop dans de smoules à muffins, au four à 180° jusqu'à ce qu'on obtienne une jolie couleur dorée!

 

Pour les gourmands, servir avec un sauce yaourt-garam masala-ail écréasé-sel-poivre...

 

Parfait pour l'apéro avec des dips de légumes crus à côté!

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